Pourquoi les imbéciles ne changent pas d’avis, c’est le conseil qui peut sauver des vies. Pas mal pour un conseil de livre sur la persuasion, non ?
[Ce post a été partagé dans sa version courte sur Instagram le 19 mars 2020. Malheureusement, sur Instagram, on manque d’espace pour s’exprimer.]
Voici le texte d’origine que je voulais partager avec vous pour vous présenter le livre Pourquoi les imbéciles ne changent pas d’avis.
(Le texte d’origine est juste sous le post Instagram)
« Il est plus facile de désintégrer un atome qu’un préjugé »
Albert Einstein.
Vous êtes prêt pour le retour de Jean-Michel Moralisateur ?
Salut, c’est votre ami Jean-Michel Moralisateur, qui manque d’humour, qui « aime la dictature ».
Si si, je vous le jure : j’ai reçu en DM deux messages aujourd’hui où on m’accusait d’être un mouton qui écoutait le gouvernement.
Que ce coronavirus n’était en réalité « qu’une grosse grippe », et qu’on en faisait trop. Que chacun pouvait se promener s’il le voulait. Que c’était une question de liberté, de résistance.
Je parle rarement de politique, parce que j’estime que ce n’est pas mon boulot.
Mais là… On entre dans un débat que j’aime beaucoup : l’intérêt particulier, la liberté de chacun VS l’intérêt général.
Je suis comme vous face à cette crise du coronavirus, comme vous pendant cette période de confinement : je ne sais pas ce qu’il va se passer.
Ma boule de cristal, celle à laquelle j’accorde le plus de crédit, c’est la Rai Uno, et ça n’annonce rien de bon.
Mais aujourd’hui, en « temps de guerre » comme en « temps de paix », nos avis vont diverger. Nous n’allons pas être d’accord. Nous ne nous informons pas de la même manière.
Et surtout, nous ne traitons pas tous l’information de la même manière.
C’est pour cela qu’à l’arrivée, malgré les demandes répétées du gouvernement et des autorités sanitaires, beaucoup trop d’entre nous sortent encore plutôt que de rester chez eux.
Deux cas m’ont particulièrement surpris, et je voulais partager ces moments avec vous.
Samedi 14 mars, le matin, un très bon ami m’a dit « viens, on va se faire un musée avant que ça ferme » : ça m’a étonné.
Et j’ai évidemment refusé. Il sait que je l’aime, pourtant. Et aujourd’hui, il est souffrant, avec une suspicion de contamination.
Cet après-midi, jeudi 19 mars, un autre de mes très proches me dit après un de nos coups de fil quotidiens « Je te laisse, je pars me promener ».
Je réponds quoi à ça, moi ? A part ?????????? WTF ?????????
Pourquoi je pense qu’il faut respecter le confinement et rester chez soi
C’est là que je vous explique pourquoi c’est si important pour moi de rester confiné, et d’essayer de convaincre un maximum de gens de rester enfermés chez eux.
Mes deux parents sont fumeurs, ont passé les 55 ans. S’ils sont contaminés, je ne suis pas sûr qu’ils fassent partie des patients prioritaires VS des vingtenaires, des trentenaires ou des quadra.
(Superbe souci éthique et philosophique, je vous recommande le livre sur la trolleyologie pour mieux comprendre les discussions sur la « valeur d’une vie humaine », et qui il faut sauver en premier.)
Après la pensée pour mes parents, je pense à mes grands-parents, qui à presque 80 ans, sont dans la tranche de « ceux qui vont y passer », si on regarde les âges des victimes de ce coronavirus.
Et une fois que j’ai fini de penser aux autres, je pense à ma situation et je me dis : « Eh merde… je suis asthmatique : si je suis contaminé, avec mes poumons en mousse, ça craint un peu, car il existe aussi quelques cas de victimes jeunes. »
Alors je repense à mes amis. A leur manière de penser. Aux raisons qui les ont poussés à sortir au mépris de la sécurité du pays. Au mépris de la santé de nos aînés.
Ce qui est intéressant, c’est que mes amis sont loin d’être bêtes, l’un comme l’autre.
Mais sur ce coup-là, alors que je m’astreins à une discipline de fer et que je n’ai pas mis le nez dehors depuis dimanche 15 mars, j’ai du mal à comprendre ce qui les pousse à agir ainsi, j’ai eu du mal à comprendre leurs motivations.
Cette incapacité à prendre des décisions responsables collectivement est l’occasion idéale de vous présenter ce superbe livre de Yves Bernheim et Laurent Storch, Pourquoi les imbéciles ne changent pas d’avis.
Comment faire comprendre les choses et convaincre votre entourage ?
Dans votre entourage, certains ne mesurent pas la gravité de la situation.
Même devant les faits. Même devant des graphiques de contamination. Même devant des images de l’armée italienne mobilisée pour déplacer les cadavres qui s’empilent à l’hôpital.
Les gens qui ne comprennent pas la gravité de la situation ne sont pas des imbéciles. C’est simplement l’effet d’informations contradictoires que nous recevons tous, et de croyances fausses auxquelles nous nous accrochons.
Ça me ramène 13 ans auparavant, mon premier CDI, en 2007, bien avant d’être copywriter.
J’avais signé chez Unilog-Logica, j’étais « consultant en conduite du changement ». J’accompagnais des entreprises vers des changements nécessaires à leur développement.
Mais malgré mes arguments logiques, en face, je rencontrai toujours des résistances.
13 ans plus tard, lever les résistances, changer les opinions, convaincre, motiver les gens à réaliser des actions, c’est mon quotidien de copywriter.
Tous les jours, j’utilise les meilleurs arguments, les meilleures techniques pour persuader et convaincre les lecteurs de mes clients de tester leurs produits, de télécharger des appli, de souscrire à leurs offres en ligne.
Le travail du copywriter, ce n’est que ça : présenter une information de la manière la plus crédible, la plus alléchante, la plus « vendeuse » possible pour inciter le lecteur à agir dans le bon sens.
Et aujourd’hui, savoir utiliser les mots magiques va bien au-delà d’un simple intérêt mercantile.
Savoir convaincre est un pouvoir qui peut sauver des vies. Persuader votre entourage de rester confiné est vital.
Le livre du jour vous aidera à trouver les techniques efficaces pour modifier opinions, croyances et comportements, chez vous comme chez les autres.
Pourquoi les imbéciles ne changent pas d’avis,
Editions Alisio
Je ne vous répète pas de restez chez vous ? C’est bon ?
Si vous voulez maîtriser les mots pour persuader, et améliorer votre pouvoir de conviction,
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Sélim, persuadeur confineur (c’est moins stylé que « Casseurs Flowters », je sais…)