On vous a parlé du copywriting comme d’une compétence magique qui permet de gagner facilement votre vie derrière votre ordinateur, sans patron, sans horaire, sans bureau ?

C’est presque vrai… mais c’est un peu exagéré. Surtout la partie magique : apprendre le copywriting, c’est un processus, donc ça prend du temps pour devenir vraiment bon.

J’aime bien dire que c’est comme les échecs ou le poker : « 5 minutes pour apprendre le copywriting, une vie pour le maîtriser ».

Dans cet article, je vous dévoile comment apprendre le copywriting, je vous aide à savoir si c’est vraiment une carrière pour vous ou si vous perdez votre temps, puis vous trouverez les 5 étapes pour devenir copywriter. Et si vraiment vous voulez rire, je vous dévoile comment j’ai commencé ma carrière de copywriter (attention, c’est humiliant… surtout pour moi !)

Sommaire en 7 parties (parce que vous l’apprendrez très vite, il existe des mots magiques, mais il existe aussi des nombres magiques, des nombres qui nous « parlent » plus que les autres. 7 fait partie de cette liste des nombres magiques !)

I] Copywriting : définition
II] Les 3 avantages du job de copywriter
III] Les 3 différents types de copywriter
IV] Qui doit apprendre le copywriting ? Vous ? Vous êtes sûr ?
V] Différence entre devenir copywriter, et apprendre le copywriting
VI] Les 5 bonnes techniques pour apprendre le copywriting
VII] Comment j’ai appris le copywriting (histoire humiliante)

I] Le copywriting : une définition

Vous trouverez autant de définitions du copywriting qu’il y a de copywriters : à chacun sa sensibilité.
Dans le livre Le Guide du Copywriting, je le définissais ainsi : « C’est la science de pousser les gens à faire une action… grâce au pouvoir des mots. »

Une autre bonne définition, c’est « transformer vos mots en euros ». Ou encore « vendre avec les mots ».

Certains parlent du copywriting comme d’un art, mais les copywriters sérieux savent qu’il s’agit d’une science.

Pourquoi ? Parce que notre but est de faire de l’argent. Pour nous, et pour nos clients.

Nous ne sommes pas des artistes : un artiste rend un travail subjectif, et chacun est libre d’apprécier ou non la toile, le film, la sculpture rendue par l’artiste.

Avec les artistes, il n’y a jamais de bien ou de mal, jamais de vrai ou de faux.

Avec les copywriters, nous savons précisément si la copie est bonne. Si elle vend. Si le formulaire convertit. Si l’objet du mail ouvre.

Le copywriting est une science car nous avons pour mission de tester notre texte en version A (qu’on appelle « control » en anglais) et un texte en version B, puis en version C, puis en version D.

Un bon copywriter ne se satisfait jamais du premier résultat, même s’il est bon : on peut toujours l’améliorer. C’est en résumé ce que Claude Hopkins expliquait dans Scientific Advertising :

la pub, c'est de la vente

Le copywriting, c’est de la vente !

Comment on dit copywriter en français ?

Vous n’imaginez pas tous les messages que je reçois avec des erreurs dans l’orthographe du mot « copywriting ».

Copyright : c’est le © qui protège les œuvres dans le droit anglo-saxon. En France, on parle de droit d’auteur, et ça n’a rien à voir avec notre sujet, le copywriting.

Copywriting, ça veut littéralement dire « écrire de la copie ». Ecrire un texte qui vend, qui convertit.

Copywriting, c’est le mot anglais. En français, on dit concepteur rédacteur. D’ailleurs, si vous décidez de devenir copywriter, vous vous rendrez compte qu’une des difficultés pour vous vendre sera d’expliquer votre job, vos missions, à vos clients.

Même concepteur-rédacteur, c’est encore un peu flou. Si je vous dis « boucher », « garagiste » ou « publicitaire », vous voyez ce qu’ils font.

Mais si vous dites « copywriter », 80 à 90% des gens en face de vous ne sauront pas ce que vous faites.

Mon conseil : dites que vous « aidez les business à vendre avec les mots », dites que vous « écrivez pour aider les entreprises à vendre plus en ligne ».

Quand je dois expliquer le métier de copywriter simplement, je dis « J’écris et j’optimise tous les textes dont une entreprise a besoin pour vendre plus. »

Par exemple, récemment j’ai aidé une commerçante à écrire à ses plus gros clients une lettre pour annoncer une hausse de prix à cause de l’inflation.

II] Pourquoi s’intéresser au copywriting ? Les 3 avantages du job de copywriter

Vous n’êtes pas arrivé ici par hasard, et on vous a sûrement dit qu’apprendre le copywriting permettait d’atteindre la liberté. C’est vrai. Il y en a même 3.

Liberté géographique

Être copywriter, c’est pouvoir travailler d’où vous voulez. Certains publient souvent avec le hashtag #digitalnomad. Le job est simple et nécessite peu d’investissement : un ordinateur portable, une connexion internet, et vous êtes lancé.

J’ai des amis copywriters qui se sont exilés à la Réunion, d’autres à Bali, d’autres qui gagnent davantage en profitent pour faire un tour du monde.

C’est grâce au copywriting que j’ai pu voyager autant pendant toute la décennie 2010. Mes spots préférés pour écrire ? Soit le bord de la plage, soit l’Italie, au bord du lac de Côme !

Liberté temporelle

De nombreux copywriters se lancent dans cette carrière parce qu’ils ne supportent plus les horaires de bureau et le patron, les collègues.

Plus jeune, j’aimais bien travailler tard, et finir mes textes la nuit. Ce qu’attend votre client, ce sont des textes de qualité, et une bonne communication sur l’avancement des projets.

Si vous devenez copywriter freelance, personne ne vous reprochera de prendre une pause trop longue, de travailler de 7 à 11 heures puis de partir au sport, d’aller au cinéma en début d’après-midi avant de revenir à vos textes le soir.

Apprendre le copywriting, c’est reprendre la main sur votre temps.

Attention cependant : cette « liberté » temporelle que certains formateurs vendent ne doit pas vous faire oublier la réalité. A savoir qu’au début, le temps de vous former au copywriting, vous passerez beaucoup de temps à écrire. La liberté vient après les efforts.

Et quand on me demande (souvent) « Combien de temps ça prend d’apprendre le copywriting ? », je suis obligé d’apporter une réponse nuancée.

Un étudiant avec du temps libre, une personne au chômage, un salarié en reconversion maîtriseront plus vite les bases du copywriting à raison de 4 à 5 heures d’exercices et de lecture par jour,

alors qu’un salarié qui n’a qu’une heure de temps libre, le soir, mettra plus de temps à devenir copywriter.

Liberté financière

Est-ce que le copywriting rend riche ? Oui, 5 à 10% des copywriters que je connais sont riches (au sens où ils gagnent plus de 10.000€ par mois).

40% d’entre eux gagnent un salaire correct (entre 4 et 6000€).
30% des copywriter français réussissent à facturer entre 1500 et 4000€ par mois.

Et le bas du panier, un copywriter sur quatre, lutte et a du mal à gagner 1500€/mois.

Sources :

Glassdoor annonce un salaire de copywriter annuel de 38699€ (soit 3013€/mois), mais Jobted indique que le salaire moyen d’un Copywriter est de 2 140 € net par mois (soit 32 200 € brut par an), soit 200 € (-9%) de moins que le salaire moyen en France.

Apprendre le copywriting, c’est facile. Bien en vivre, c’est plus compliqué… et réservé à ceux qui vont vraiment travailler et investir temps et argent dans le processus.

Ne tombez donc pas dans le panneau : les copywriters célèbres que vous voyez en ligne sur Linkedin ou Tiktok sont souvent dans le top 10%. Ils maîtrisent le copywriting, et savent aussi très bien se vendre et assurer leur personal branding.

Ce qui fait la différence de salaire entre un bon copywriter et un mauvais ? Le talent naturel (un peu), le travail et l’engagement (beaucoup), et le type de spécialisation dans le copywriting.

Saviez-vous qu’il existait différents types de copywriters ?

III] Les 3 différents types de copywriters

En réalité, il existe bien plus de types de copywriters. Je décide d’exclure les copywriters SEO, qui sont plus des rédacteurs. J’exclus aussi de ma définition les copywriters qui doivent écrire des fiches produits. Pourquoi ? Pour me concentrer sur les 3 types de copywriters qui gagnent bien leur vie.

#1 Les concepteurs rédacteurs créatifs

99 francs le film

Quand ils étaient en école de publicité ou en école de communication, ils ont dû apprendre le copywriting, le branding, le marketing… et aussi faire des stages en agence de com’.

Ces copywriters sont mes idoles : ce sont ceux qui chaque année récoltent des Lions d’Or à Cannes, des Grand Prix Stratégies, des Clio, des Caples Awards.

Ce type de copywriter travaille en « team créa » avec un DA (Directeur Artistique : un graphiste, en gros). Je vous invite à découvrir ici une interview d’un copywriter créatif qui a été récompensé à de multiples reprises pour son travail.

Il a travaillé pour une chaîne télé, pour David Guetta, pour Nike. Des grands noms qu’on aimerait tous ajouter à notre portfolio.

La caricature que vous connaissez probablement, c’est Octave Parango dans 99 francs, le classique sur le milieu de la pub de Frédéric Beigbeder.

Attention : devenir copywriter dans la pub, c’est compliqué parce que les agences ne recrutent pas facilement des profils atypiques ou en reconversion.

Cependant, si vous avez le sens de la formule, elles font parfois appel à des copywriters freelances. Pas sur Malt, La crème de la Crème, Hollywords ou autres plateformes de freelancing, mais plutôt par recommandation : le bouche à oreille !

#2 Les copywriters emailing (aussi appelés emailers)

L’email rapporte (chiffres), et c’est pour ça que j’ai créé une formation entière sur le sujet (voir le catalogue Les Mots Magiques des formations en copywriting).

Quand une entreprise obtient (légalement) un email, ça veut dire qu’une personne de l’autre côté de l’écran est d’accord pour recevoir des informations commerciales.

Elle a donné son accord pour recevoir des emails de la part de l’entreprise… et c’est là que le copywriter expert en email marketing débarque.

Il va segmenter (découper) la base de prospects en plusieurs groupes :

  • Les nouveaux lecteurs (qui vont recevoir une séquence de mails de bienvenue, aussi appelée phase d’onboarding).
  • Les prospects (ceux qui sont là depuis un moment mais n’ont encore rien acheté)
  • Les clients actuels (des clients qui ont acheté un produit au moins)
  • Les très bons clients (ceux qui ont loué une Mercedes ou ceux qui ont loué une Clio ne devraient pas être dans le même segment, par exemple)

Au fond, en fonction de la data que l’entreprise récolte, elle peut segmenter sa base de données autant qu’elle veut.

Pour faire quoi ? Pour que le copywriter emailing envoie les mails les plus ciblés possibles.

Prenons l’exemple de Boome, une entreprise qui vend des compléments alimentaires pour la grossesse. Ces compléments d’origine naturelle sont destinés aux femmes qui veulent tomber enceintes, à celles qui sont enceintes, et à celles qui ont accouché.

On peut donc identifier 3 segments : avant-pendant-après.

Généralement, les grandes entreprises sont celles qui peuvent le mieux segmenter. Si on prend l’exemple de McDonald’s, Apple ou Nike, ces entreprises possèdent l’historique de vos achats.

Elles peuvent donc vous prévenir du retour du 280, de la sortie de l’iPhone 17 ou de l’arrivée imminente d’une nouvelle paire d’Air Jordan en fonction de vos goûts.

Apprendre le copywriting permet alors à l’emailer de mieux connaître son avatar client : la personne qu’il vise, ses motivations, sa psychologie… pour la faire basculer plus facilement vers l’achat.

Dernière précision : dans l’infopreneuriat, les emailers sont très recherchés. Pourquoi ? Parce que les cycles de vente sont parfois longs, et qu’un prospect va parfois lire pendant un an ou deux du contenu gratuit avant de passer à l’achat.

#3 Les long form copywriters, les héritiers du copywriting le plus pur et dur ?

Imaginez votre grand-mère dans les années 1960. Un copywriter avait signé une lettre de ventes, comme celle-ci par exemple, pour vendre…

Lettre de vente pour le Wall Street Journal de Martin Conroy

Extrait de la lettre de vente qui a généré plus de 2 milliards de CA

Cette lettre de vente visait à vendre un abonnement au Wall Street Journal (oui, on imagine que votre grand-mère est américaine pour l’exercice).

A l’époque, le texte des copywriters devait être vraiment très convaincant, hypnotique même, pour pousser votre grand-mère à :

  • Lire le texte
  • Découper le bon de commande et le remplir
  • Sortir son chéquier, remplir le chèque
  • Sortir une enveloppe, l’affranchir, mettre le chèque dans l’enveloppe
  • Se rendre à la Poste, envoyer l’enveloppe pour recevoir deux semaines plus tard son produit.

Très souvent, les ménagères qui recevaient ces lettres de vente ne connaissaient ni le vendeur, ni l’entreprise vendeuse, ni le produit.

Et pourtant, les ménagères achetaient parce que le texte était bon, puissant, et que les principes de persuasion étaient bien agencés.

Un bon texte de vente écrit par un « long form copywriter », c’est un texte qui anticipe les objections du client.

Rendez-vous compte de la difficulté du métier de copywriter long format :

Un comique qui fait du stand-up, lui, tous les soirs il peut adapter ses vannes, les réécrire, les améliorer.

Un vendeur en porte-à-porte, lui, à chaque porte qui s’ouvre, il bénéficie d’indices verbaux et physiques (le sourire, l’intonation, la posture du prospect).

Un copywriter vraiment expérimenté réussit à anticiper ce dialogue à distance avec le prospect. Une très bonne copie longue, c’est une copie où le lecteur lit, se pose une question et BIM ! Une ligne après, on lui propose la réponse à sa question.

Un bon copywriter sur des formats longs, c’est un copywriter qui aime chercher l’information, qui maîtrise les principes de persuasion, qui utilise l’écriture émotionnelle pour convaincre le lecteur qu’il n’y a au fond qu’une seule bonne solution pour résoudre son problème : acheter.

Autrefois, être un bon copywriter était un exploit.

Désormais, nous les long form copywriters, nous devons mener notre lecteur du titre jusqu’au bouton de call to action (l’appel à l’action).

Qui est généralement un CTA simple :

  • Acheter
  • En savoir plus
  • Réserver votre place de webinaire
  • Demander un audit gratuit
  • Réserver un appel découverte
  • Démarrer votre essai gratuit de 14 jours

Bouton appel à l'action

(Vous trouverez la liste de tous les call to action possibles sur META : Facebook et Instagram. L’outil Meta Business Manager vous permet de paramétrer vos campagnes marketing et de choisir le bouton le plus adapté à votre besoin).

Pourquoi j’ai dit « Nous » ? Je me considère comme un long form copywriter. J’aime bien les copy longues. J’aime bien écrire des pages de vente qui me demandent un gros travail de recherche.

Une bonne copy longue cumule ces 7 éléments

  1. Un bon titre (qui captive, attire l’attention et donne envie de découvrir la suite)
  2. Un angle excellent et novateur (une Big Idea, comme l’explique David Ogilvy, un des princes de la publicité des années 1960)
  3. Une promesse (généralement une transformation : vous souffrez de XXX ? Grâce à notre solution, nous vous promettons de vous sentir YYY)
  4. Des faits, des études, des chiffres pour convaincre les esprits les plus cartésiens.
  5. Des émotions (vous pouvez regarder cette vidéo sur le neuro-marketing pour comprendre comment susciter des émotions quand vous écrivez).
  6. Un style fluide et compréhensible pour tous.
  7. Un call to action : un bon texte de vente finit toujours par un appel à l’action. Si votre lecteur ne fait rien pour vous à la fin, s’il n’agit pas… #GameOver

Parmi les grands noms du Direct marketing, vous découvrirez des copywriters tels que Montgomery Ward, Sears, Lester Wunderman et bien d’autres.

Je vous conseille d’étudier leurs biographies et leurs leçons !

IV] Qui doit apprendre le copywriting ? Vous ? Vraiment ? Vous êtes sûr ?

J’ai un test infaillible que je fais passer à tous ceux que je forme avec le Protocole 10X10. (C’est la formation en copywriting qui dure 10 minutes par jour – vous lisez un mail – pendant 10 semaines).

Je pose les 7 questions suivantes aux copywriters débutants :

1. Est-ce que vous aimez apprendre ?

C’est la compétence la plus importante pour devenir copywriter. Apprenez les principes du copywriting
en 5 minutes, mettez toute une vie pour les maîtriser.

2. Est-ce que vous aimez vendre ?

Beaucoup de gens ne sont pas à l’aise avec la vente, avec le commerce. Si vous avez des tabous avec l’argent, apprendre le copywriting risque d’être une perte de temps pour vous.

3. Est-ce que vous aimez lire ?

Je ne connais aucun copywriter qui n’aime pas lire. C’est comme si un footballeur n’aimait pas regarder de matchs à la télé, ou si un homme politique n’avait jamais étudié les grands discours de l’Histoire. Vous connaissez le proverbe : « Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme. » Vous comme moi, nous sommes obligés de lire pour aller chercher l’inspiration pour nos pages de vente, nos articles, nos mails…

4. Est-ce que vous aimez écrire ?

J’aurais pu commencer par ça. Si vous n’aimez pas écrire, si vous ne prenez aucun plaisir à voir les mots apparaître… dirigez-vous vers le social selling peut-être. L’art de vendre sur les réseaux sociaux. Ou vers le live shopping (des influenceurs sur Instagram ou Tiktok font des vidéos en direct pour parler de produits qu’ils aiment. Au fond, c’est le retour au téléshopping de mon enfance. A ce sujet, je ne peux que vous recommander le livre d’un businessman américain qui a fait fortune dans le teleshopping. Comment ? Grâce à un très bon copywriting !)

5. Est-ce que vous aimez avoir tort et recommencer votre travail pour l’améliorer ?

(là, ça commence à devenir compliqué. Quand un copywriter écrit une mauvaise copie, qui ne vend pas assez, son ego est touché. Croyez-moi : j’ai fait des flops aussi. J’étais persuadé d’avoir parfois un bon produit, un bon titre, et les ventes n’ont pas été au rendez-vous. Dans ce cas-là ? Il faut être capable d’accepter l’échec, et d’en tirer une bonne leçon. Et de se remettre en selle rapidement !)

6. Est-ce que vous êtes prêt à passer des heures seul derrière votre ordinateur ?

Pour certains, le métier de copywriter serait une torture. Je suis plutôt introverti : je me recharge quand je suis seul. En lisant, en écrivant, en regardant un film, en faisant du sport. Mon meilleur ami, lui, ne pourrait pas être copywriter. Il adore être entouré, il aime la vie de bureau, il aime la cantine le midi. Il a besoin d’une présence pour se sentir bien. Apprendre le copywriting, c’est passer beaucoup de temps avec des auteurs morts, et avec votre page blanche en face de vous (heureusement, j’ai la solution contre le symptome de la page blanche !)

7. Est-ce qu’au début, vous êtes prêt à prendre des risques, à vivre avec le stress d’avoir trop de clients un mois, et pas assez le mois d’après ?

Si vous vous intéressez à la psychologie humaine (vous êtes obligé d’aimer ça pour devenir copywriter !), vous savez que nous n’avons pas tous la même tolérance au risque. Je me suis lancé à 100% dans le copywriting quand j’étais célibataire. Avec peu de besoins : payer le loyer, manger. Si j’avais 20 ans aujourd’hui et que j’étais chez mes parents, je tenterais peut-être d’apprendre le copywriting.

Mais si vous êtes comme moi aujourd’hui, en couple, avec des enfants à charge… la question financière est centrale. Par définition, comme pour tous les métiers d’indépendant, devenir copywriter, ce n’est pas un job stable.

Même des clients « stables » pendant deux ou trois ans peuvent disparaître du jour au lendemain.

Les hauts et les bas, ces montagnes russes sont souvent usantes psychologiquement, et c’est pour cela que de nombreux copywriters retournent dans des CDI au bout de quelques années, pour la sécurité de l’emploi.

V] Différence entre devenir copywriter, et apprendre le copywriting

A mon sens, tout le monde devrait apprendre les bases du copywriting.

Savoir comment on écrit un bon titre, comment on agence un plan, comment on amène le lecteur à intégrer une idée, avant de passer à l’action (achat).

Le copywriting, c’est vraiment une compétence transverse, qui sert dans tous les domaines. Ecrire un mail, envoyer un CV, convaincre ma femme d’aller voir Batman plutôt qu’une comédie romantique.

Si vous êtes e-commerçant, ou si vous avez une boutique, un restaurant, si vous êtes infopreneur, coach, consultant, thérapeute, si vous avez un business en général : oui, je vous recommande d’apprendre le copywriting.

Pourquoi ? Pour améliorer la qualité de vos textes, au début. Pour faire votre copywriting, tout seul. Puis par la suite, pour engager un copywriter, et comprendre ce qu’il vous dit.

En appliquant les base du copywriting à tous vos textes, vous irez chercher de précieux points de conversion sur votre site, vos réseaux sociaux.

Devenir copywriter, c’est autre chose.
C’est vous consacrer à 100% aux résultats de vos clients.

C’est écrire des textos de relance pour un client dans l’aviation le matin, et rédiger des pubs Google pour la mode masculine l’après-midi. C’est écrire les pages d’un site internet pour un projet NFT le lendemain, et écrire 10 posts Linkedin pour un client PDG d’une start-up la semaine d’après.

Un bon copywriter est sollicité… et coûte cher. Pourquoi ? Parce qu’il rapporte beaucoup. Un bon copywriter sait aussi se vendre, et il n’oublie pas d’aller récolter les avis de ses clients satisfaits.

témoignages-clients-google

L’avantage si vous décidez de devenir copywriter : vous allez apprendre le business en accéléré. Comme les consultants : la variété des missions va vous forcer à chercher encore plus, à lire encore plus pour rassurer vos clients à chaque fois.

C’est d’ailleurs pour cela que je ne veux pas devenir uniquement vendeur de formations en copywriting : je veux garder les pieds sur le terrain, les « mains dans le cambouis ».

Je continue d’écrire pour des clients parce que c’est le meilleur moyen d’apprendre.

Et c’est aussi pour ça que je donne des formations copywriting en entreprise : pour voir des cas concrets, dans des start-ups ou des entreprises déjà établies, PME, ETI ou grands groupes du CAC40.

VI] Les 5 bonnes techniques pour apprendre le copywriting

#1 Les livres sur le copywriting

J’adore les livres, j’écris des livres, je lis des livres… et je recommande des livres depuis 2010. Dans un livre, vous devez retrouver l’essentiel de ce que l’auteur a à vous transmettre.

Privilégiez des livres sur le copywriting concrets, qui vont droit au but. Parmi mes classiques :

livres pour débuter le copywriting

Le placement de produit, ce fléau des temps modernes ;)

  • Ogilvy et son On Advertising ? Le bouquin le plus abordable. Et traduit en français (le seul, d’ailleurs)
  • Gary Halbert et ses Lettres de Boron ? Une compilation de lettres qu’il envoyait depuis son séjour en prison. Un vrai concept !
  • Sugarman ? Le poète qui n’a pas oublié d’être un tueur. Vous apprendrez tout sur son méga succès, les lunettes de soleil Blublocker. Et son concept du toboggan (la lecture doit être fluide !).

Et je ne ferais pas mon travail correctement si je ne vous recommandais pas Le Guide du copywriting, écrit par un copywriter qui avait 10 ans d’expérience au moment de l’écriture.

Si vous avez beaucoup de temps devant vous, vous trouverez ici ma sélection des meilleurs livres sur le copywriting.

#2 Les formations en ligne

Pour vous former au copywriting, il vous suffira d’aller perdre une demi-journée sur Google pour étudier tous les résultats de vos requêtes « apprendre le copywriting » et « formations copywriting ».

Parmi les résultats les plus sérieux, LiveMentor où j’interviens comme formateur.

Et ensuite, vous pouvez vous former avec Devenir Copywriter 5 étoiles ou le Protocole 10X10 (le prix et l’accompagnement diffèrent, entre 4800€ et 1000€).

Pour ceux qui recherchent à progresser en copywriting chaque semaine, j’ai aussi mis en place la CopyNight. C’est notre atelier pratique hebdomadaire où on travaille sur vos textes pour vous apprendre à mieux écrire.

#3 Suivre des comptes de copywriters Instagram/ Tiktok / Linkedin

Avantage : ça donne de l’inspiration. J’aime bien regarder le marché brésilien, espagnol, américain ou allemand pour trouver des idées.

Inconvénient : c’est très addictif, ça prend un temps fou. Et de nombreux débutants en copywriting m’ont dit que c’était démoralisant (parce qu’ils se comparent à des personnes qui ont déjà 10 ans d’expérience ou plus…)

#4 Lire des pages de vente… et recopier des pages de vente

Lire de bonnes pages de vente vous apprendra le bon copywriting.
Recopier des bonnes pages de vente vous permettra de vous imprégner du bon flow, des bonnes transitions, de l’agencement des principes de persuasion.
Plus vous en lirez, plus vous progresserez. Puis viendra le moment où vous corrigerez des pages de vente.
C’est un peu comme ce moment dans Matrix, quand Neo « voit » l’architecture autour de lui.

Pour devenir un boss de la page de vente, jetez un œil à Page de Vente Parfaite !

#5 Vous abonner à des newsletters d’infopreneurs, mais pas que

Aujourd’hui, le copywriting est indissociable de l’emailing. Alors inscrivez-vous à de nombreuses newsletters d’infopreneurs.

Inscrivez-vous aux newsletters des Saas aussi : Hubspot, Salesforce, Système.io, Clickfunnels, Yoast. Tout ce qui a un lien avec le copywriting, l’UX writing, l’UX design, la vente en ligne, le marketing, les abonnements, l’acquisition de trafic, les facebook ads et social ads en général.

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VII] Comment j’ai appris le copywriting (histoire humiliante)

Je ne suis pas un copywriter inné, doué. Je reviens de loin, si j’ose dire.
Le copywriting, c’est toujours une rencontre. Comme dans le monologue d’Otis.

scribe-monologue-otis

En 2009, je suis enfin libre de tout travail. J’ai remboursé mon prêt étudiant (25000€). Alors je me lance dans le coaching en séduction. Je crée mon site, avec l’aide de mes amis concepteurs-rédacteurs qui travaillaient dans des grandes agences de pub (TBWA, DDB).

Le site est beau, mais… ça ne vend pas. Pas assez pour que je gagne bien ma vie. Malgré les passages télé, les radios, la presse : si je sais séduire, les chiffres prouvent qu’en 2009, je ne savais pas vendre en ligne…

Un an plus tard, je suis donc contraint de fermer ma première boîte parce que je n’ai pas su donner envie aux clients.

Et c’est le moment où je rencontre mon plus gros « concurrent », le leader du marché du conseil en séduction pour les hommes.

Son site est moche, très moche. Il ne montre pas sa tête. Il ne vend que des formations en PDF.

On s’est rendu compte qu’on pouvait faire des choses géniales en alliant nos forces. Et c’est comme ça que je suis devenu la plume, la voix et le visage du site artdeseduire.com.

En 10 ans (2010-2020), j’ai écrit plus de 18 formations sur la séduction, la confiance en soi, les applis de rencontres. J’ai tourné plus de 200 vidéos, fédéré une communauté de 100.000 abonnés.

Et j’ai surtout appris le copywriting. Lorsque le fondateur d’Artdeseduire m’a formé, il m’a d’abord commandé des articles de blog (j’ai appris le SEO), puis des formations longues (j’ai appris à devenir formateur), puis un jour, il m’a demandé d’écrire la page de vente pour ma formation.

Je suis parti travailler 5 jours sur un texte dont j’étais fier, un texte qui devait mettre l’eau à la bouche du lecteur !

Le texte que j’ai écrit était selon lui ridicule, trop scolaire. Il m’a dit, après avoir repeint ma copie en rouge : « on ne vendra jamais rien avec cette m%#de ».

Il est parti s’enfermer deux heures pour écrire sa version de la page de vente. Il m’a tendu sa page, et là, j’ai halluciné.

C’était mal écrit, grossier, en franglais. Aucune classe ! Dans ma tête, ce torchon ne pouvait pas vendre.

Alors le fondateur d’Artdeseduire m’a proposé un défi. Mon premier test A/B.

« On va envoyer ta copie A à 1000 personnes dans la base mail. On va envoyer ma copie B à 1000 personnes. Celui qui vend le plus garde tout. »

J’étais persuadé de gagner. Mais j’ai appris ce jour-là que je ne savais pas écrire pour vendre. J’ai aussi appris que le marché avait toujours raison.

Il a vendu 30 formations, soit 3000€ pour lui, et moi, j’ai fait 3 ventes, pour 300€. Il m’a humilié, avec son texte tout pourri.

Il savait visiblement quelque chose que je ne savais pas.

C’est là qu’il m’a tendu un livre sur le copywriting. Mon premier. Il s’appelait Power copywriting for the internet, de Bob Serling. En anglais, jamais traduit.

Ce jour-là, un nouveau monde s’est ouvert à moi, et depuis ce jour, je travaille, je voyage, je mange et protège ma famille grâce au copywriting.

Le copywriting m’a appris à moins juger. A me débarrasser de mes certitudes « ça ne vendra jamais », « c’est trop facile », « les gens ne vont pas cliquer là-dessus quand même », « c’est trop simple, non ? ».

Apprendre le copywriting, c’est apprendre les lois de la nature humaine. C’est embarquer pour le voyage d’une vie, avec des maîtres à penser, des psychologues, de grands publicitaires, des auteurs et des copywriters.

C’est comprendre pourquoi les gens disent que leur chaîne préférée est Arte, mais qu’ils regardent TF1, Hanouna et paient pour Netflix.

J’ai eu la chance d’avoir ce copychief qui a corrigé mes copies pendant si longtemps pour m’aider à mieux écrire.

C’est grâce à lui qu’en 2018, j’ai créé les Mots Magiques, et qu’on m’appelle désormais pour des formations copywriting en entreprise ou dans des grandes écoles comme l’ESCP, Créa Genève ou Grenoble Ecole de Management.

Si vous n’aimez plus votre routine, débuter en copywriting va être une révolution pour vous.

Si vous voulez changer de carrière, transformer vos mots en euros, apprendre le copywriting gratuitement 3 fois par semaine, abonnez-vous à la newsletter Les Mots Magiques !

Je vous souhaite un superbe voyage au pays des mots (et du cash !)

Votre ami,
Sélim

PS : je réponds à toutes vos questions tous les vendredis, dans la rubrique #LQDV, La Question Du Vendredi.