Hier matin, je travaillais sur un texte important,
quand soudain, j’ai décidé (idée débile) d’ouvrir ma boîte mail.
Coup de poignard : mon éditeur #2 m’a envoyé ma condamnation à mort.
En vrai : la mise au pilon de mon livre Leçons de séduction.
Il fallait bien que ça arrive un jour.
Dans ce courrier, Leduc me propose l’option de leur racheter le stock qu’il leur reste de mon livre Leçons de séduction, soit 755 exemplaires. Au prix de fabrication, soit 2,26€ l’unité. Soit 1706€. Sans compter les frais d’envoi.
Est-ce que je vais investir plus de 2000€ pour sauver ce flop ? Non, bien évidemment.
L’échec d’un livre, c’est toujours une succession de flops. Les louanges de Robert Greene sur la couverture n’ont pas suffi à sauver ce pavé.
Voici les 3 erreurs qui ont contribué à ce flop.
Dans l’entrepreneuriat, analyser la fin d’un projet, ça s’appelle un post-mortem.
L’objectif de cet exercice est de tirer les conclusions de ce qui s’est bien passé, et de ce qui nous a mis dans le mur.
Ici, vous l’aurez compris, je ne vais me pencher que sur le négatif.
Erreur 1 : l’erreur de timing
.
Leçons de séduction était un livre que j’avais imaginé en 2010. J’ai mis 7 ans à l’écrire, car ce n’était jamais une priorité.
Quinze jours après sa sortie en septembre 2017, c’était le début de Weinstein, #MeToo, #BalanceTonPorc. Autant vous dire que la presse n’a pas accouru pour m’interviewer, même si Artdeseduire faisait à l’époque plus d’un million de visiteurs uniques par mois.
Dans le marketing, le contexte est important. Et là, le monde a basculé. Ce n’était plus le moment.
C’est un peu comme si vous vouliez promouvoir aujourd’hui l’écriture manuscrite, à la plume. Ca reste une niche, mais le grand public est passé à autre chose.
C’est comme si on voulait rouvrir des mines de charbon aujourd’hui. Ca n’a plus aucun sens. Le monde a tourné la page.
(Attention, il reste une niche. Il restera toujours 5,10,20% de gens sur les niches, VS 80% qui auront tourné la page).
Erreur 2 : l’erreur de titre.
C’est la plus grosse erreur de toutes. Ne réinventez pas la roue quand vous écrivez un titre. Il existe des modèles qui fonctionnent.
Il existe des titres qui ont fait leur preuve : utilisez-les !
J’ai raconté cette erreur hier dans un Reel sur Instagram. Le sous-titre n’était pas bon : « 375 secrets », c’était idiot. Le nombre magique, c’est 365. 365, ça faisait un secret par jour.
Mais 375, ça ressemblait à une faute de frappe sur le clavier.
A tel point que les gens chargés des catalogues en ligne chez Leclerc, Cultura, Fnac, Amazon etc… ont corrigé d’eux-mêmes… Et ont remplacé 375 par 365.
La règle : ne laissez aucune place à l’erreur. Votre titre doit respecter la règle des 3C. (je vous explique comment faire ici)
Erreur 3 : un plan de lancement pas concerté.
A l’époque, je n’avais jamais fait de lancement.
De lancement orchestré. De super lancement.
Je n’avais pas lu le best-seller de Jeff Walker, Launch.
J’avais une super communauté, qui achetait des ebooks, mais que je n’ai pas su mobiliser pour le livre papier.
Bref, je n’avais pas conscience qu’un livre, si on veut le vendre, ça demande de faire sa promotion de manière continue.
C’était il y a plus de 5 ans et depuis, j’ai eu la chance d’accompagner de nombreux auteurs qui voulaient écrire leurs livres.
J’ai appris comment le monde de l’édition fonctionnait.
Et s’il y a bien un truc que j’ai appris, notamment grâce à Olivier Roland, Jacques Séguéla et Stan Leloup…
C’est que le titre fait tout. (Ou au moins 80% du succès de votre article, livre, pub, page de vente).
C’est pour ça que j’ai préparé pour vous cette formation Des Titres Qui Tuent, où je décrypte plus de 300 titres pour vous.
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Votre ami,
Sélim
PS : si vous vous demandez pourquoi j’ai écrit « à bientôt sur l’autoroute »…
L’éditeur me propose de racheter les stocks, ou alors il les revendra à un soldeur. Un soldeur, c’est une personne qui ensuite revend à des business comme Maxilivres, ou aux aires d’autoroute. Où vous pouvez retrouver les livres qui ne marchent pas, à 6 ou 7 euros au lieu de 18€. Heureusement, le Guide du Copywriting, lui, continue de rouler sur l’autoroute du succès !
PPS : ce que ça veut dire, en vrai ? Ne vous découragez pas à votre premier échec. Un livre peut être un échec. C’est même la loi pour 95% des livres.
(Le premier ouvrage de Joël Dicker ? passé sous le radar. C’est Harry Quebert qui lui a permis d’exploser.)
Vos pages de vente ? Souvent des échecs. 9 fois sur 10. Mais vous devez persévérer. Le copywriting, c’est une école de la patience. D’essais. De nouveaux angles. De nouveaux mots. Ne baissez jamais les bras. Sélim, auteur à échec livre 1, échec livre 2, succès livre 3.
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