Si vous vous demandez comment devenir ghostwriter, bienvenue ! Cet article 100% ghostwriting vous aide à comprendre le métier, le salaire de ghostwriter, et vous oriente vers les bonnes formations pour devenir ghostwriter.
En 2023, avec l’accélération des réseaux sociaux et les progrès fulgurants de l’IA, le marché du ghostwriting gagne en visibilité.
On parlera aussi des différences entre copywriting et ghostwriting, pour vous permettre de choisir votre positionnement, et surtout, pour vous aider à vendre vos services de ghostwriter.
Si vous voulez écrire pour les autres et gagner votre vie, ça démarre ici !
Avant toute chose : je ne suis pas le plus expert en ghostwriting, je n’ai à ce jour que 7 missions officielles à mon actif… Mais pas n’importe lesquelles, et écrire pour les autres est un domaine qui me passionne.
Correction : écrire, tout court, me passionne. Et je gagne ma vie en ligne depuis 2010.
Et si vous lisez ces conseils sur le ghostwriting, c’est probablement que vous écrivez déjà.
Vous avez un blog, une newsletter, une communauté, et vous réfléchissez à devenir ghostwriter ? Je vous donne les clefs pour comprendre la carrière de ghostwriter.
Pourquoi vous former au ghostwriting ?Les 3 raisons de devenir ghostwriter
Raison #1 : le ghostwriting est un petit marché qui paie bien
J’ai rencontré récemment un ghostwriter qui m’a dit “je ne fais plus que ça, j’ai arrêté le copywriting.”
La raison du repositionnement de cette plume de l’ombre ? “Je gagne beaucoup plus en écrivant les posts Linkedin des fondateurs de start-ups qu’en écrivant des scripts de vidéo de vente pour des formations fitness.”
La motivation financière n’est pas celle qui m’a fait accepter mes premières missions en ghostwriting, mais je comprends que ça puisse attirer.
Le marché existe, il y a de la demande, vous avez des compétences en écriture ?
Alors go ! Mettez votre plume au service des autres.
Raison #2 : La variété des missions en ghostwriting
Attention, sujet qui divise et qui fâche : la spécialisation dans le ghostwriting.
Certains gourous du business prône la spécialisation dans un domaine.
Typiquement, Nicolas Cole, l’Américain référence sur le ghostwriting vous incite à vous nicher de 3 manières.
En vous posant ces 3 questions :
Où ça,
quel type de format,
pour qui ?
Exemple : vous pouvez vous spécialiser dans le ghostwriting Linkedin (où ça),
dans l’écriture de carrousels (format),
pour les PDG de fintech (pour qui).
J’ai peut-être l’esprit étroit, mais je pense que le marché US (qui parle anglais donc marché mondial), est bien plus grand que le marché francophone. Donc qu’il est plus facile de trouver des clients en ghostwriting.
(J’ai vérifié sur une dizaine de ghostwriters français. J’ai lu leurs bios Linkedin et Malt : aucun d’entre eux ne rentre dans le détail, ils se présentent juste “ghostwriter pour CEO”, mais ne précisent ni le format, ni le secteur.)
Mon avis ? Se nicher en France, au début, ça peut porter préjudice.
Par conséquent, ce que j’aime dans le ghostwriting, c’est pouvoir écrire des ebooks, des tweets, des mails, des articles SEO. J’aime rédiger des vidéos de vente pour des clients, écrire des posts Linkedin pour les autres, et aussi écrire un livre entier pour un grand patron ou un coach.
Raison #3 : l’amour de l’écriture fait les bons ghostwriters
Vous ne vivez pas encore de votre plume ? Vous aimeriez pouvoir dire “je gagne ma vie en écrivant pour les autres” ?
Devenir ghostwriter, c’est avoir la chance de progresser chaque jour, sur Word ou Google Doc (ou tout autre logiciel d’écriture de votre choix).
Chaque fois que vous écrivez pour un client, vous vous améliorez et vous vous rapprochez de votre objectif secret (oui oui, je vous connais) : écrire votre livre ou votre scénario.
Quelqu’un qui veut devenir ghostwriter juste pour l’argent n’ira pas bien loin, parce qu’écrire, c’est passer du temps seul, sur une chaise. Se couper des autres pour mieux se retrouver, et créer une voix pour nos clients.
Quelqu’un qui va se former au ghostwriting juste pour l’aspect financier se formera l’année d’après sur LA “nouvelle tendance” du moment, et ne creusera jamais son sillon.
Or, pour réussir dans l’écriture, il faut de la patience et de la persévérance.
Raison #4 : Vos clients ont besoin de vous et de votre plume
Vos clients vont contacter un ghostwriter pour 3 raisons : pas le temps, pas envie, pas la connaissance technique.
Vos clients n’ont pas le temps d’écrire.
Ils sont PDG (ou CEO s’ils se croient Américains). Ils sont fondateurs d’une start-up. Ils sont gérants d’une TPE ou PME et doivent déjà faire tourner la boîte la journée.
Ils sont conscients que leur compte Linkedin personnel pourrait rayonner davantage que celui de leur boîte, mais ils n’ont pas le temps de créer une charte éditoriale, préparer un planning éditorial, écrire les posts, les corriger, les publier, remercier les commentateurs, interagir avec d’autres comptes sur Linkedin ni de faire de la veille pour apprendre les structures de texte qui deviennent virales.
Ca, c’est votre vraie valeur en tant que ghostwriter : vous faites gagner du temps à vos clients.
Vos clients n’ont pas envie d’écrire.
Ce n’est pas leur priorité. Ils pourraient le faire, pourtant. Certains d’entre eux préfèrent se consacrer à d’autres missions. Parfois, parce qu’ils considèrent le personal branding en ligne comme un mal nécessaire.
Certains PDG pour qui j’ai écrit étaient contraints et forcés par leur service de communication.
Avertissement : eux ne sont pas des clients faciles car ils viennent vous voir à reculons.
Ils vont exiger l’impossible de vous car ils ne croient pas en cette stratégie de développement par l’écriture.
A vous de leur prouver tout ce que peut leur apporter un ghostwriter en étant le plus pro possible.
Vos clients n’ont pas la connaissance technique pour écrire.
Certains sont de très bons vendeurs, de très bons penseurs. Mais ils doutent de leur plume.
Ils doutent de leur capacité à convaincre à l’écrit. Ils n’ont pas envie d’obtenir 12 pauvres likes parce qu’ils ne maîtrisent pas les codes des plateformes.
Toute la notion de thought leadership leur passe par-dessus la tête, et ils n’ont pas envie de réfléchir aux émojis, aux phrases courtes, au tone of voice.
Vous savez qu’il existe 8 types d’intelligence. Vous possédez celle du langage et des mots. Votre client, c’est peut-être celle des systèmes, ou des chiffres, ou de la musique.
Cher futur ghostwriter, retenez ces 7 mots : votre client a vraiment besoin de vous.
En voix passive, ça donne : votre expertise de ghostwriter est nécessaire à la réussite de votre client.
(ça fait partie des meilleurs conseils en copywriting que les ghostwriters doivent maîtriser : tuez la voix passive !)
Les raisons qui m’ont poussé à devenir ghostwriter
Ma casquette principale, c’est fondateur des Mots Magiques, formation en copywriting. Toute mon activité professionnelle tourne autour de l’écriture persuasive et de la vente.
J’aime la variété des missions dans l’écriture, et ça peut prendre plusieurs formes sur mon CV.
Depuis 2010, j’ai donné des cours à l’ESCP, à GEM, à TBS, dans des écoles de publicité aussi.
J’ai écrit pour des magazines prestigieux comme Forbes, Technikart, Playboy, plus de 100 articles chez le spécialiste du recrutement Glassdoor et aussi pour le site de référence JUPDLC (J’ai un pote dans la com’).
Enfin, mon livre Le Guide du Copywriting chez Eyrolles s’est vendu à plus de 13.000 exemplaires (je peux donc dire que je suis le premier copywriter français à avoir vendu plus de 13.000 copies !)
Et dire que tout a commencé par une mission de ghostwriting…
C’était du ghostwriting de sms. (Pas pour un client dans l’astrologie, ça, on en reparlera plus tard).
Au lycée, j’écrivais les textos love pour mes amis, qui semblaient ne rien comprendre au pouvoir des points d’interrogation pour obtenir une réponse.
Certains manquaient d’humour, d’autres manquaient d’idées.
Alors le soir ou à la récré, je faisais la synthèse entre les surfeurs, les footeux, et les geeks pour faire rire les filles et les séduire, depuis mon Motorola V50 (le vieux téléphone à clapet !)
Par la suite, j’ai pu :
- Rédiger des posts Linkedin pour un dirigeant de start-up, ainsi que sa newsletter hebdomadaire pendant 6 mois.
- Etre Community Manager de Patrick Bruel (2011-2019) et développer sa communauté (passer de 7000 abonnés à 1,2 millions sur Facebook)
- Ecrire des ebooks sur la séduction pour le compte d’une coach bien connue (elle préférait faire du coaching en face à face, et m’a délégué l’écriture de son ebook phare)
- Enseigner l’art du “thought leadership”, le partage d’idées pour devenir visible sur Linkedin, à un des plus grands laboratoires au monde.
- Ecrire le lead magnet (toujours utilisé aujourd’hui) pour une coach en développement personnel (des heures et des heures d’interview, mission très intéressante)
- Vendre des sessions de net dating : au lieu d’envoyer des textos, cette fois-ci, je prenais le compte Meetic, Adopte ou Tinder de certains clients. Je faisais la conversation, et je devais obtenir des RDV pour eux. C’est une des seules missions où je demandais un fixe + un variable (mais on parlera salaire de ghostwriter plus bas dans l’article).
- Etre le ghostwriter d’un PDG d’entreprise française. Il n’aimait pas dire start-up parce que sa boîte était déjà grosse. Je lui ai proposé plus que du ghostwriting : j’ai élaboré le plan du livre, j’ai pris les RDV avec les maisons d’édition business en France pour pitcher le projet à sa place, j’ai écrit le chapitre test, j’ai mené des interviews avec le PDG pour insérer du vécu dans le livre. Si vous voulez devenir la plume d’un businessman, un seul conseil : soyez disponible !
Pour résumer : au fil du temps, plus je gagnais en visibilité en ligne, sur artdeseduire et avec Les Mots Magiques, plus on m’a confié des missions de ghostwriting importantes.
Pourquoi ? Parce que pour devenir ghostwriter, vous devez déjà faire vos preuves, sur votre audience. Le client vous fera davantage confiance.
Mais au tout début, vous allez probablement démarrer au premier niveau, en bas de l’échelle. Rassurez-vous, il y a 3 niveaux en ghostwriting, et vous allez vite les franchir !
Les 3 niveaux de ghostwriter : bronze, argent, or
Si vous comprenez ces 3 étapes pour vous former au ghostwriting, vous irez plus vite.
Ghostwriter niveau bronze : le pro du recyclage
La mission typique des ghostwriters débutants, c’est de créer du contenu à partir de contenu déjà existant.
Considérez que tout ce que votre client a dit en interview, a écrit sur son blog ou son profil Linkedin, c’est du contenu déjà validé. Des idées déjà validées.
Il ne vous reste qu’à les reprendre, les tordre, les améliorer, les mettre au goût du jour, les utiliser pour rebondir sur l’actualité.
Bref : être ghostwriter débutant, c’est faire du neuf avec du vieux.
Ça vous demande de lire beaucoup, de comprendre le positionnement de votre client.
Très souvent, c’est la meilleure manière de démarrer une carrière de ghostwriter : proposer un ou deux posts Linkedin gratuits aux clients avec qui vous voulez bosser.
Si le post est bien et validé, ils le posteront, ça ne leur coûte rien. Ils n’ont qu’à récolter les likes et les commentaires, et les nouveaux abonnés.
Attention, si vous envoyez le même post gratuit à 10 personnes, ça va se savoir…
Niveau 2 : devenir ghostwriter Argent
Au niveau Bronze, on vous payait pour écrire, réécrire.
Au niveau Argent, on vous paie pour réfléchir et écrire.
Vous devenez à ce stade un vrai sparring partner pour votre client.
Vous créez de la nouveauté.
Vous interviewez une fois par semaine ou une fois toutes les deux semaines votre client.
Vous le faites rebondir sur l’actualité.
Vous sélectionnez pour lui des posts qui ont fonctionné, et vous lui demandez son avis sur le sujet.
A ce stade-là, on vous demande de comprendre le business du client, et de réfléchir à sa place.
Lui n’a plus qu’à valider l’écriture, la formulation.
Votre client paie un ghostwriter pour réfléchir à sa place, pour aller plus vite.
L’avantage en passant du niveau 1 (Bronze) au niveau 2 (Argent) : vous pouvez augmenter votre salaire de ghostwriter.
Parce que tout le monde peut faire de la réécriture avec ChatGPT, mais tout le monde ne peut pas suivre l’actualité, la comprendre, la décrypter, anticiper.
Un ghostwriter niveau Argent proposes des formats courts, des tribunes, des articles, des posts, des threads sur twitter, des posts Linked, des carrousels…
Gold Ghostwriter : le niveau 3, le boss de fin du game.
Vous avez déjà écrit un livre pour vous ? C’est dur, c’est difficile, c’est exigeant.
Vous avez déjà écrit un livre pour quelqu’un d’autre ? C’est encore plus dur.
Au niveau Argent, un post de 800 à 1000 mots, ça passe. Ça se joue en une demi-journée, une journée.
L’engagement reste minime.
Mais écrire un livre de 50.000 à 60.000 mots, ça demande une patience et une discipline dont peu de personnes sont capables.
C’est aussi pour ça que c’est la mission qui paie le plus. Elle est plus longue, plus complexe. Mais les résultats peuvent changer la vie de votre client.
Avec un livre, votre client gagne en autorité, crédibilité, légitimité, visibilité.
Il peut faire payer plus cher ses interventions, son expertise.
Il reçoit davantage d’invitations.
Pour vous donner un chiffre… un jour, j’ai discuté avec un patron d’agence qui vend des livres clefs en main. Il facture ce service de ghostwriting VIP minimum 25000 euros.
Si vous écrivez vite et bien, c’est l’affaire de deux à trois mois.
Je ne pense pas être en mesure d’en écrire 3 à 4 par an. Mais juste 2, ce serait déjà bien. 50K pour écrire pour les autres ? Je prends !
Écrire un livre pour un autre, c’est le Graal.
Voyons maintenant les missions d’un ghostwriter pour démarrer.
Les 7 Missions d’un ghostwriter indépendant
- Plume politique. On les appelle plus communément des speechwriters, des auteurs de discours. Bonne carrière si vous avez fait Sciences Po au minimum.
- Ecrire des articles de blog. Ici par exemple, sur Les Mots Magiques, je suis toujours à la recherche de nouvelles plumes pour développer l’activité.
- Ghoswriter des newsletters. Suivez des coachs, suivez des entrepreneurs. Abonnez-vous à leurs newsletters. Apprenez à écrire avec leur style, leur voix. Puis vendez-leur votre plume.
- Rédiger des séquences de lancement. C’est la version ultime de la newsletter, sauf que ce texte-là doit vendre. Bien entendu, un bon ghostwriter maîtrise les bases du copywriting.
- Préparer les scripts des vidéos Youtube, tiktok, Reels, shorts… C’est la version moderne des articles de blog. Les gens consomment des vidéos ? Apprenez à écrire des vidéos !
- Ecrire des vidéos de vente à la place d’un infopreneur, d’un coach. Et des webinaires. Et des sessions de Q&A, ou AMA (Ask me anything). Tout ça, ça se prépare.
- Rédiger le contenu quotidien d’un patron sur Linkedin, ou sur les réseaux sociaux en général. La différence avec un community manager ? Il y en a peu. Je dirais que le ghoswriter travaille pour un humain, là où le community manager travaille pour une marque.
3 exemples de ghostwriters français et leurs spécialités
Ghostwriting sur Linkedin, pour les dirigeants. Écrire pour les patrons qui manquent de temps, c’est gratifiant. C’est Maud Alavès, Thibault Louis, Kelly Zizine, Victor Pelletier…
Ghostwriting sur twitter comme Albin Barjami. Ce jeune copywriter s’est fait connaître en développant rapidement une communauté sur twitter, puis en ghostwritant des threads et des tweets pour ses clients.
Ghostwriting de livres comme William Réjault. L’ami William est un vétéran du web et son expérience est précieuse. Cet ex-infirmier a été un des premiers blogs en France au début des années 2000. Il écrivait déjà des livres à ce moment, des romans. De fil en aiguille, il a co-écrit des livres business dont un sur Melty, où il est mentionné comme co-auteur avec le fondateur Alexandre Malsch.
Ghoswriter en politique : il vous suffit de taper sur Google “plume de Jacques Chirac” ou “qui écrit les textes d’Emmanuel Macron” pour voir la liste impressionnante de professionnels qui ont écrit pour nos présidents. Saviez-vous par exemple qu’en début de carrière, l’ex-maire de Bordeaux Alain Juppé était une des plumes de Jacques Chirac ?
Les 5 Compétences Nécessaires pour devenir ghostwriter
Compétence de ghostwriter #1 : Écouter + savoir interviewer
Tout le monde croit savoir écouter.
Mais savez-vous écouter sans interrompre quand c’est nécessaire ?
Savez-vous au contraire interrompre votre client pour le recadrer, et l’empêcher de divaguer, de digresser et de perdre de précieuses minutes lors de votre interview hebdomadaire ?
Savoir interviewer, c’est un art.
L’art de poser les bonnes questions.
Donc d’abord de les préparer.
Et d’avoir la culture générale nécessaire pour aider le client à creuser son propos. Pour le faire rebondir.
Ne soyez pas juste un bon “écouteur”.
Si vous ne faites qu’écouter votre client, vous risquez de vous retrouver avec une heure de contenu, mais peu de “pépites” exploitables…
Compétence de ghostwriter #2 : Avoir de l’empathie
On ne vous demande pas de vous mettre à 100% à la place de votre client. Ghostwriter ne veut pas dire “usurpation d’identité”, évidemment.
En revanche, ce que vous devez comprendre, c’est le pouvoir de l’humain, et d’une communication à coeur ouvert.
Les posts qui obtiennent la plus grande portée sur Linkedin sont ceux qui insistent sur le pathos (les bases de la rhétorique : ethos, logos, pathos). Le pathos, ce sont les émotions, souvent la souffrance.
Soyez ouvert aux émotions, et apprenez à poser cette question à votre client : “Et qu’est-ce que vous avez ressenti à ce moment-là ?”
La compétence 1 (écoute) vous permettait d’extraire de l’information, la compétence 2 (empathie) vous permet de la rendre plus intéressante et impactante pour le lecteur.
Compétence de ghostwriter #3 : Aimer écrire, déjà pour soi
Dans ghostwriter, il y a ghost, mais il y a surtout writer. Vous êtes un auteur, vous êtes un écrivain, un rédacteur, un copywriter.
Vous aimez écrire, et vous développez votre voix, votre communauté à travers un blog, un compte twitter, Linked, tiktok, youtube, Instagram, Medium, Substack…
Vous aimez écrire et c’est un besoin vital pour vous. Vous aimez créer, vous aimez les lignes qui s’accumulent, que vous corrigez ensuite sur votre logiciel de traitement de texte préféré.
Au cours du dernier déménagement de ma mère, j’ai remis la main sur mes carnets d’école primaire et de collège. J’ai commencé à écrire des chansons (de rap – mauvaises) et des parodies (honteuses) à partir du lycée.
J’ai presque un album complet de parodies de type Fatal Bazooka, un stand-up complet de blagues pas drôles, et deux débuts de romans / scénarios (un fictionnel, l’autre plus autobiographique).
J’aime écrire depuis toujours, et probablement pour toujours. Quand je vois Robert Greene, James Patterson ou Don Rosa, je me dis que j’écrirais toujours.
Et vous ? Si vous voulez devenir ghostwriter juste pour l’argent, laissez tomber, conseil d’ami…
Compétence de ghostwriter #4 : Curiosité et nouveauté
Pour rester pertinent en tant que ghostwriter, vous devez aimer faire de la veille et rester au contact avec les nouveaux formats et les outils.
Lire les journaux, lire des magazines, creuser des thèmes sur Wikipedia, lire le Parisien le matin pour savoir ce qui se dira au JT ce midi.
Un bon ghostwriter sait ce qui fait bouger l’époque, comme un copywriter. Si vous ne captez pas l’air du temps, le Zeitgeist comme disent nos amis outre-Rhin, vous passerez à côté des nouveaux outils.
Par exemple, au cours des 5-10 dernières années, on a eu l’émergence des cryptos, les NFT, le WEB3, Canva, le projet mort-né Clubhouse, le copywriting, le Metaverse, le no-code, le ghostwriting, le greenwashing, le doxing, l’IA, quoicoubeh, Tiktok et OnlyFans.
Interrogez-vous : comment suivez-vous les tendances ? Est-ce que vous arrivez toujours trop tard ? Est-ce que vous faites partie des early adopters, ou des suiveurs ?
Si vous voulez devenir ghostwriter professionnel, pensez à ajouter au moins 30 minutes de veille par jour pour savoir ce qu’il se passe !
Compétence de ghostwriter #5 : Connaître et maîtriser l’art du copywriting
Parfois, vous rencontrerez des personnes qui vous diront “j’écris pour moi, pour le plaisir, peu importe si ça marche ou pas.”
Les ghostwriters et les copywriters n’ont pas ce luxe-là : nous sommes payés pour que “ça marche”.
Notre client attend de nous que le le lecteur clique, agisse, fasse un don, télécharge une appli, réserve une place pour un webinaire, s’abonne à la newsletter.
Notre job de ghostwriter est de provoquer une réaction après la lecture. Et pour cela, nous devons maîtriser les bases du copywriting.
Comprendre les structures des textes qui buzzent, savoir comment écrire un titre viral, maîtriser les principes de rédaction qui vont générer des commentaires : tout ça, c’est du copywriting.
Si vous ne l’avez pas encore lu : commandez le Guide du Copywriting !
Salaire : combien gagne un ghostwriter ?
Parlons argent : combien gagne un ghostwriter ? Vous vous en doutez, c’est assez variable, entre les débutants et les ghostwriters confirmés.
Si vous cherchez en ligne, les sites d’emploi vous donneront les chiffres suivants : « entre 20.000 et 70.000€ par an. »
Clairement pas un job pour faire fortune. Mais ce qui est intéressant, c’est la grande variabilité entre les différents TJM d’un ghostwriter junior, et le TJM d’un ghostwriter senior. L’étude la plus importante de ces dernières années, sur le salaire des rédacteurs freelances, a été réalisée par Malt.
Voici, en moyenne, combien gagnent les professionnels de l’écriture dont les ghostwriters.
Pour ma part, je dois admettre que j’ai démarré avec des missions gratuites, et j’étais payé en satisfaction client. Ça va bien un moment, mais ensuite ?
Pour les premières missions de net dating (ghostwriting sur Meetic), j’ai facturé 240€ par heure. C’était cher, en apparence, mais mes clients gagnaient un temps fou. Et ça restait moins cher pour eux qu’une agence matrimoniale (c’est comme ça que je leur vendais mon avantage).
Pour les missions de rédaction d’ebook, j’ai commencé à 2000€. Plus jamais je ne sous-facturerais comme ça. D’abord, parce que ce n’était pas rentable (c’était un long ebook). Et ensuite, parce qu’aujourd’hui, je peux montrer LA PREUVE que j’ai écrit tous les contenus sur Artdeseduire et Les Mots Magiques et montrer mes 4 livres sur Amazon.
Enfin, pour choisir mes tarifs de ghostwriter sur Linkedin, j’y suis allé progressivement, jusqu’à atteindre 500€ par post. (Mais j’ai commencé à 200€ en 2018… Il y avait de la marge, et on gagne de plus en plus, au fil des clients et de l’expertise).
Et pour vous, votre salaire de ghostwriter va dépendre de 3 critères principaux.
Comment fixer vos tarifs de ghostwriter ?
1/ Votre niveau en ghostwriting
Est-ce que vous débutez ? Est-ce que vous avez déjà écrit pour quelqu’un ?
Plus vous avancerez, plus vos process seront carrés.
Quand vous réussissez à expliquer au client les étapes à venir, votre système, votre process, vous le rassurez, et il est prêt à payer plus.
Plus vous montrez à votre client que vous savez ce que vous faites, plus vous pouvez montrer la preuve que vos autres clients aussi ont eu des résultats, plus vous pourrez gagner plus en tant que ghostwriter.
Attention : ne donnez pas le nom de vos autres clients. Ne bradez pas leur anonymat pour signer un nouveau client. Sinon, vous cassez la confiance avec le futur client.
2/ L’importance de votre expertise
Quand on me demande mes tarifs pour 10 posts dans l’immobilier, je suis bien embêté. 10 posts, je sais faire. Mais l’immobilier, je n’ai aucune expertise dans ce domaine.
Si on vient me chercher pour du marketing, des ressources humaines, du développement personnel, du public speaking, comment écrire un livre, comment bâtir une communauté, de la mode masculine, du luxe, je saurai combiner mon expérience de ghostwriter et mon expertise dans le domaine.
Là, je pourrais annoncer mes tarifs les plus élevés.
La solution, c’est de parler le langage du client, d’avoir une expertise dans son domaine (vous avez déjà eu des clients en ghostwriting dans ce domaine, vous travailliez précédemment dans ce domaine avant votre reconversion en ghostwriter, ou vous travaillez actuellement dans ce domaine).
Mon conseil : développez une expertise ! Jetez un coup d’oeil à cet article sur les niches les plus rentables du copywriting, il reste valable pour le ghostwriting.
3/ Soyez un ghostwriter avec une communauté
Votre client n’achète pas votre plume, il la loue.
Et il vient vous voir VOUS, parce qu’il trouve que vous faites déjà un très bon job pour VOTRE marque. (Marque personnelle, souvent).
Votre client vous lit déjà en ligne. Voyez ça comme une vitrine de boulangerie. Vous êtes en vitrine, vous êtes un canelé, ou un bretzel, et tous les jours il passe devant vous.
Sans s’arrêter, mais il vous voit.
Et un jour, quand il a trop faim, il s’arrête.
Parce qu’il sait que vous êtes LA réponse à son besoin.
Parce qu’il sait que ce que vous avez fait pour les autres ou pour vous, tous les jours, vous pouvez aussi le faire pour lui.
En ligne, concrètement, ça veut dire que votre client va hésiter à sauter le pas directement.
Il va vous lire en commentaire, quelque part sur Linkedin.
On va lui suggérer de vous suivre, de vous lire.
Il va rester muet 3 à 6 mois, avant un jour, de vous contacter pour vous dire : “je crois que j’ai besoin d’un ghostwriter et j’ai besoin que ce soit vous, et personne d’autre.”
Parce que c’est souvent ça qu’il se passe quand vous écrivez pour vous et développez votre marque personnelle.
Les gens ne vous achètent pas pour ce que vous faites, mais pour ce que vous êtes.
Et ça, ce style particulier et cette communauté, ça se paie. Cher.
Cas spécifique : devenir ghostwriter sur Linkedin
Au moment où j’écris cet article, ghostwriter pour CEO et ghostwriter pour Linkedin, c’est ce que veulent faire les gens.
Parce qu’on imagine que c’est prestigieux (un peu).
Parce qu’on sait que ça paie bien (ça dépend de votre capacité à vous vendre).
Parce que ça prend peu de temps (ça dépend de votre technique d’écriture).
Néanmoins, pour devenir ghostwriter sur Linkedin, je vous recommande de suivre ces 3 étapes simples :
1/ Comprendre, apprendre le fonctionnement de Linkedin, maîtriser les templates des posts qui buzzent
2/ Développer votre style, écrire sur Linkedin et développer votre audience
3/ Vous faire connaître en tant que ghostwriter pour dirigeants sur Linkedin
Bonus/ Si ça ne mord pas assez vite à votre goût, lancez une campagne de cold mails pour trouver des clients.
Les 3 livres sur le ghostwriting à connaître
Photo de ma tronche avec les livres nom : livres-ghostwriting XXX
Un livre facile pour plonger dans le ghostwriting politique
Le premier livre que j’avais lu sur le sujet, c’était Confusions, de Marie Tanguy.
La plume venue du syndicalisme a écrit lors de la campagne présidentielle de 2017 pour Emmanuel Macron.
Vous sentez le problème ? Elle n’était pas vraiment à sa place, le rythme était épuisant. Dans son livre Confusions, elle raconte les coulisses du métier de plume politique, et on voit sa souffrance.
Ce que j’en ai retenu ? Devenez ghostwriter pour des clients que vous comprenez, dont vous parlez le langage, avec qui vous partagez des valeurs. Sinon, ça finit en burn-out et perte de sens…
Celui qui cartonne aux US : The Art & Business of Ghostwriting de Nicolas Cole
La promesse est forte : Comment gagner 10.000$ par mois en écrivant pour les autres en ligne.
Nicolas Cole connaît le ghostwriting, et le livre se lit très bien. Gardez en tête qu’il ne s’agit que d’un lead magnet : vous verrez 0 post concret dans ce livre.
Nicolas Cole utilise son livre sur le ghostwriting comme un appât pour vendre son accompagnement, à un prix plus élevé (il partage ses secrets sur le business du ghostwriting, mais pas vraiment l’aspect technique de l’écriture, qu’il développe dans son livre précédent).
Celui que je recommande si vous lisez l’anglais : Confessions of a ghostwriter d’Andrew Crofts
Il a aussi écrit un livre plus sobre, plus technique, intitulé Ghostwriting.
Mais Confessions of a ghostwriter est plus vivant. Il vous explique ce que vous allez vivre si vous écrivez pour les autres.
Attention, il date un peu, il est sorti en 2014, à une époque où ghostwriter Linkedin n’était pas vraiment un choix de carrière.
Ca démarre par une travailleuse du sexe transgenre qui débarque dans son salon… puis par un dirigeant africain qui fait imprimer un million de livres qu’il n’a jamais distribués…
On est plus dans l’aventure et le voyage, dans la rencontre, que dans la technique de rédaction, mais je recommande ce livre ! (en anglais)
Bonus : toujours en politique, lisez les Plumes du Pouvoirs de Michaël Moreau, aux Editions Plon.
Comment trouver des clients en tant que ghostwriter ?
C’est la question phare quand on veut devenir ghostwriter : comment expliquer aux autres qu’on est écrivain de l’ombre ?
les plateformes Malt, etc…
Titre photo : ghostwriter-linkedin
Si vous démarrez dans le ghostwriting, passez une matinée à créer votre profil de ghostwriter sur Malt, Hollywords, La crème de la crème, Kamatz et autres rédacteur.com.
Avec une simple recherche sur Google “plateforme freelance”, ou “plateforme ghostwriter freelance”, vous devriez avoir de quoi vous occuper.
Ma technique : rédigez votre biographie de ghostwriter une seule fois, sur un Google Doc, et copiez-collez-la partout.
Gagnez du temps sur cette étape vraiment fastidieuse, mais nécessaire pour gagner en crédibilité.
Votre personal branding sur les RS
Malheureusement, être présent sur les plateformes ne suffit pas. Vous devez le rappeler sur Linkedin chaque jour, chaque semaine.
L’information “je suis ghostwriter” doit être compréhensible dans votre bannière Linkedin, dans votre bio, dans votre sélection d’articles.
Idem si vous tentez de développer votre activité de ghostwriter sur twitter. Le lecteur doit comprendre au premier coup d’oeil que votre expertise, c’est le ghostwriting.
(Je développe ce point dans la formation Shadow System, pour devenir ghostwriter 5 étoiles).
Comment démarcher des clients en tant que ghostwriter
Si vous ne réussissez pas à créer de l’attraction sur votre profil, c’est déjà mauvais signe.
Mais pour trouver vos premiers clients en ghostwriting,
sortez.
Parlez-en à vos amis.
A vos artisans locaux.
A la salle de sport.
A la crèche ou devant l’école des enfants.
Contactez vos anciens camarades de classe.
Un seul objectif au début : vous faire la main.
Avant de passer au stade suivant : faire de la prospection. Démarcher les clients par email ou par message privé sur Linkedin.
(Vous accédez aux messages précis pour trouver des clients dans la formation Shadow System).
Formation pour devenir ghostwriter : connaissez-vous le Shadow System ?
Le Shadow System, c’est la méthode pour devenir écrivain de l’ombre.
Outre la formation vidéo, le Shadow System vous donne aussi des exercices à faire, jour après jour pendant 30 jours pour gagner votre vie en écrivant pour les autres.
Dans le Shadow System, vous découvrirez :
La bonne manière de présenter votre offre sans passer pour quelqu’un d’agressif ou imbu de sa personne
Les 5 templates les plus utilisés par les ghostwriters Linkedin pour faire des likes et garder leurs clients plus longtemps
Pourquoi vous ne devez absolument pas commettre cette erreur de crédibilité qui fait fuir les prospects au moment de signer votre deal de ghostwriting
Le système 100% testé qui permet d’écrire vos posts plus vite et de les faire valider plus vite par le client
Les confessions d’un ghostwriter aussi auteur qui vit aujourd’hui de sa newsletter
Et tout ce dont vous avez besoin pour gagner votre vie en écrivant pour les autres.
Sans oublier 3 bonus exclusifs :
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