Les contes d’Andersen, direct ! C’est le premier livre que j’ai acheté pour ma petite fille. Perrault et les frères Grimm, ça viendra juste après.
Et quand je veux lui lire des fables de la Fontaine, je vais les chercher sur le web… Mes amis : tous ces contes sont des sources d’inspiration éternelles pour votre copywriting, pour votre contenu.
J’aime Andersen parce que j’aime Copenhague, mais surtout parce qu’il est le père du conte moderne.
Au moment de choisir parmi toute la liste de contes proposés dans le livre, 3 sont sortis du lot : je pense que la Petite Sirène, le vilain petit canard et la princesse au pois sont les 3 contes les plus connus d’Andersen.
Présentation… et je fais le lien avec l’état d’esprit de l’entrepreneur !
C’est qui Andersen ?
A ne pas confondre avec Mr Anderson, Neo dans Matrix.
Hans Christian Andersen (1805-1875) est un écrivain danois célèbre pour ses nouvelles et ses « contes de fées ». “Je deviens célèbre! D’abord, vous souffrez cruellement, et ensuite vous devenez célèbre. », dit-il lorsqu’à 14 ans, il quitta sa famille pour vivre sa propre aventure à Copenhague. D’un avenir qui semblait tracé par son père dans des fabriques de vêtements, il en décida autrement. Danse, chant, théâtre, écriture, il s’essaya à différents genres. Toutes ces expériences furent vouées à l’échec.
Mais durant ce parcours chaotique, il rencontra un ami, un protecteur. Jonas Collin, directeur du théâtre Royal. Par amitié, il l’aida à reprendre des études à l’âge de 17 ans. Baccalauréat obtenu, il intégrera l’université de Copenhague en 1828 sous la supervision d’un recteur qui le poussa dans ses retranchements. Malgré des années difficiles, Andersen se forgea une solide culture générale qui l’aida dans ses écrits. Un mal pour un bien, car en 1829 il écrivit son premier succès, un poème en prose, qui s’appelle “Promenade du canal de Holmen à la pointe orientale d’Amagre”.
Grâce à cette reconnaissance, il obtint une première bourse de voyage qui lui permit d’écrire en Suisse et en Allemagne. Une deuxième bourse le mena en France puis en Italie. C’est au cours de ces voyages qu’il se lia d’amitié avec d’éminents Européens. Parmi eux, le romancier Charles Dickens.
Il visite Rome lors de son deuxième voyage. Elle deviendra la toile de fond de son premier chef-d’oeuvre, l’Inspirateur. La même année, le livre Contes pour enfants ancra sa notoriété dans le monde entier : La princesse au pois, la petite sirène, le vilain petit canard ont bercé et berceront encore plusieurs générations grâce à des thématiques universelles.
Andersen était un voyageur, un amoureux de la nature humaine. C’est cet amour qui inspira ses écrits (théâtre, vaudevilles, journaux de voyages) jusqu’à sa mort, le 4 août 1875.
Pourquoi ses contes sont-ils connus ?
Les contes se découvrent aussi aux lectures à voix haute : “Maintenant je vais vous raconter une histoire !” disait-il dans l’introduction de “La Marguerite”. Cette lecture à voix haute permettant une interaction entre le conteur et son public.
Les contes d’Andersen sont un savant mélange de relation sociale, d’émotion, de tension, de critique mondaine et d’éducation à la jeune enfance. Une recette qui évolue dans le temps sans y perdre sa part de vérité.
Les 3 contes les plus connus d’Andersen
1/ La princesse au pois
La Princesse et le Petit Pois raconte l’histoire d’un prince à la recherche de sa princesse. Un soir d’orage, une jeune femme qui se dit être une princesse, se présente au château pour demander l’hospitalité. Elle est accueillie par la reine qui souhaite trouver une épouse à son fils. La princesse dormira sur une pile de vingt matelas sous lesquels la reine avait placé un petit pois. Si elle souffre, c’est qu’elle a la peau fine d’une princesse. Si elle ne sent rien, c’est que ce n’est pas la bonne.
Comme beaucoup de contes d’Andersen, l’interprétation est libre à chacun. Mais d’un point de vu entrepreneurial, voici ce que nous pouvons comprendre : la perfection ne rend pas heureux.
Le prince est à la recherche d’un mirage : “il y avait toujours quelque chose qui clochait”, “toujours une chose ou l’autre ne lui semblait pas parfaite” pour finalement rentrer triste chez lui. Un soir d’orage, embellie par la pluie, une princesse fit son apparition à sa porte. Elle semblait être une vraie princesse. Sa parole ne suffisait pas à convaincre la reine.
La famille royale souffrirait-elle d’un syndrome de la perfection ?
Peut-être vous vous reconnaissez dans cette recherche de la perfection.
Professionnellement ou personnellement, la perfection fatigue.
Je vois trop d’entrepreneurs qui passent des jours et des jours à la recherche des mots parfaits pour vendre, à la recherche de cette tournure de phrase qui pourrait convertir des prospects.
Mais la perfection est un mythe simplement car la perception d’une chose bien faite diffère d’une personne à l’autre.
Mon conseil si vous doutez de votre travail ? Je l’emprunte à Seth Godin, gourou américain du marketing. Il répète en permanence « SHIP IT ! », soit « publiez-le », « montrez votre travail ! », même si vous doutez de vous.
Il sera ensuite temps de le reprendre, de l’améliorer. Même si votre version 1 n’est pas satisfaisante, AVANCEZ !
Dans le conte, le prince est entouré d’une perfectionniste (la reine qui organise le test du petit pois). Aveuglée par le destin qui lui apporte une princesse, la reine qui semble perpétuellement insatisfaite, décide d’expérimenter la technique du petit pois.
De votre côté, vous avez des clés contre le perfectionnisme :
- Ayez confiance en vos capacités
- Acceptez que votre projet ne sera jamais parfait
- Entourez-vous de personnes équilibrées (pas comme le petit prince avec sa famille de perfectionniste)
Vous pourriez même découvrir que vos écrits sont convaincants et qu’une simple relecture pour corriger les fautes d’orthographe est suffisante.
Alors, au lieu de vous épuiser à rendre votre projet parfait, faites-vous aider de vos d’ami(e)s ou de professionnels !
2/ La petite sirène
La petite sirène voulait découvrir un monde meilleur. Un monde conté par ses soeurs plus âgées et sa grand-mère qui ont découvert la terre de l’Homme. Remplie de ces fantasmes, elle tomba amoureuse d’un prince rencontré lors de sa première sortie des fonds marins. Frustrée de retourner parmi les siens, elle décida de sacrifier ce qu’elle a de plus cher (sa voix) pour vivre dans le monde terrestre. Quitte à mourir.
Au-delà du sacrifice humain pour l’amour d’un être, le conte de la petite sirène nous apprend quelque chose de fort. La réalité doit prendre le dessus sur les fantasmes. J’apprécie énormément ce conte, qui, en plus d’apprendre le principe de réalité aux enfants, apprend aussi aux adultes en quête de reconversion que chaque nouveau projet peut cacher un échec.
Dernièrement, j’ai interviewé Alexandre Dana, qui m’a expliqué que sa première entreprise avait fait 16€ de chiffre d’affaires.
Il lui fallut des échecs et différentes entreprises pour arriver à LiveMentor. L’écosystème français a un fort potentiel dans la création de start-ups, et nous parlons souvent des entreprises qui réussissent en partant de zéro. Mai, il y a bien plus de projet qui font banqueroute. Entreprendre doit être un plaisir, mais être chef d’entreprise ne résoudra pas tous vos problèmes.
Aussi, à la fin du conte, Andersen nous apprends quelque chose de bien plus important, l’échec amène à l’évolution de votre personne.
L’échec de votre projet entrepreneurial est statistiquement plus probable qu’une réussite. Mais qui dit que cet échec ne vous emmènera pas vers d’autres flots ?
Ne craignez pas l’échec. Mais battez-vous bec et ongles pour réussir (et je suis à vos côtés pour vous aider grâce au copywriting).
3/ Le vilain petit canard : le conte d’Andersen le plus connu ?
Le Vilain Petit Canard est un conte sur l’acceptation de soi avant l’acceptation des autres. On suit les péripéties d’un oiseau se trouvant laid car son éducation a été faite autour de son physique, différent de celui de ses frères et soeurs.
D’étape en étape, de rencontre en rencontre, il développa une admiration pour les cygnes “troupeau de beaux grands oiseaux” avant qu’il se découvrit lui-même cygne.
La vie de ce Vilain Petit Canard rappelle notre évolution dans la société. De l’école à la vie professionnelle, il faut rentrer dans un moule pour satisfaire les autres. Mais dès le début, ce caneton est différent “aucun des autres ne lui ressemble”. Physiquement, il en prend pour son grade, d’abord par des inconnus, puis par son entourage. La différence, ça fait peur.
Mais tel un travailleur quittant le moule du diktat de la sécurité financière pour entrepreneuriat, il “s’envola par-dessus la haie” pour y découvrir de nouveaux horizons. Déjà ici, il rencontra des canards sauvages qui acceptèrent sa différence, à condition qu’il ne se marie pas à l’une des leurs. “Veux-tu venir avec nous et être un oiseau migrateur?”. Sur le chemin de l’entreprenariat, vous croiserez aussi des femmes et des hommes qui avance à contre-courant et qui vous tendront la main pour vous accompagner dans votre projet.
Dans le conte, ces oiseaux qui lui tendent “l’aile”, se font tuer par des chasseurs. Doit-il rebrousser chemin et retourner auprès des siens ?
Sur le chemin du changement, vous rencontrerez parfois un obstacle si fort que vous aurez envie de rebrousser chemin.
Entouré d’animaux conformistes, on dit au vilain petit canard de rentrer dans le moule, d’oublier ses rêveries.
Fort heureusement, le caneton n’écouta que lui-même et après un automne, approcha de son but. Se connaître. Il vit ces cygnes s’envoler dans le ciel. Il était si proche de leur parler mais une dernière haie était à franchir.
Après un hiver extrêmement froid, le coeur du caneton s’arrêta. Peut-être que votre parcours d’entrepreneur pourrait prendre fin ici. Une forte concurrence ou votre produit qui ne correspond pas au marché… ils existent différentes raisons que votre premier projet entrepreneurial soit un échec.
Mais vous êtes sur la voie. Comme le caneton, son coeur fut réanimé et il continua sa route jusqu’aux cygnes. De nouveau. D’un désespoir, il voulut abandonner, se donnant à la mort.
Mais au lieu de regarder les autres, il se regarda lui. Dans le reflet de l’eau : « il était lui-même cygne ».
Il comprit que les tracas subis pour se révéler au monde était un mal nécessaire. Comme vous, il faudra affronter des échecs, voler à contre-courant des autres pour vous révéler et apprécier “d’autant mieux son bonheur, et la splendeur qui l’accueillait”.
Le caneton, lui, était moche à la vue des autres. Mais pas à la vue des siens (les cygnes). Alors suivez votre instinct, celui qui vous fera voler au-dessus des haies et vous rapprochera de votre tribu. Celle où on connaîtra votre vraie valeur.
Et surtout, essayez de ne pas vous comparer aux autres. Avancez à votre rythme. Faites avec votre coeur.
Conclusion
Je m’amuse beaucoup en ce moment en lisant les contes, les fables à ma petite fille qui n’y comprend probablement rien (pour le moment). Je ne travaille pas beaucoup parce que je passe des heures et des heures à la porter, la bercer, jouer avec elle, l’écouter gazouiller.
Je perds même du temps à la regarder dormir, mais c’est un plaisir que je peux me permettre, grâce au copywriting.
Chaque conte d’Andersen contient une leçon, à vous de la saisir, à vous d’y réfléchir. Si vous lancez votre business, le vilain petit canard est de loin le conte le plus inspirant.
Ne vous comparez pas aux autres, aux salariés, à ceux qui rêvent petit, à ceux qui manquent de confiance en eux.
Croyez en vous.
Pour vous rapprocher de la tribu de ceux qui savent vendre, je vous propose de télécharger le ebook Copywriting Cash, je vous l’envoie gratuitement. Cliquez sur la couverture ci-dessous !
Et n’oubliez pas : votre histoire, c’est à vous de l’écrire !