Maîtrisez-vous le concept d’Ombre, du psychologue Carl Jung? Avant de vous en parler, j’ai envie d’aborder le sujet des actualités. Le coronavirus et ses conséquences.
Les Ricains parlent de « reality check », quand la réalité nous explose en pleine face.
Vous avez vu les bagarres dans les supermarchés, pour du papier toilette ?
Les rayons vides, alors que le gouvernement nous explique que nous pouvons tenir en France, que nous avons des réserves de nourriture assurées ?
Ces files de caddies devant les supermarchés, et ces voitures remplies à ras bord ?
Vous avez halluciné devant le nombre de personnes en Californie qui faisaient la queue devant les magasins d’armes à feu ?
Vous avez du mal à croire que certains puissent voler du gel hydroalcoolique, des masques destinés aux soignants ?
Vous êtes écœuré par ceux qui spéculent sur les stocks de gel hydroalcoolique ?
Vous trouvez ça proprement dégueulasse, les délits d’initiés de ces sénateurs US qui ont vendu plein d’actions en bourse juste avant que celle-ci ne se casse la gueule ?
Je pourrais continuer comme ça pendant longtemps, et nous ne sommes au moment de l’écriture qu’au 5ème jour complet de confinement, ce samedi 21 mars 2020.
La liste de ce que l’Homme a de plus sinistre, violent, désespérant, ne va faire que s’allonger au fil des jours et des semaines.
Je reste optimiste, mais quand j’ai vu ce message, c’est dur de ne pas prendre en compte la part d’ombre de l’Homme.
Et ce, malgré les belles initiatives de solidarité que l’Homme est capable de mettre en place.
Pendant les semaines à venir, nos émotions vont faire le yoyo entre les « Oh c’est trop mignon » des dauphins de retour à Venise, et les « Qu’on rétablisse la peine de mort » devant les voleurs de matériel médical.
Venons-en au fait, à la leçon de copywriting du jour : L’Homme est égoïste et pense avant tout à lui.
Sur le Titanic, le capitaine Smith reste à bord et sombre avec son bateau, l’orchestre joue jusqu’au bout et Jack se sacrifie pour Kate…
Mais le vrai personnage crédible, c’est Cal Hockley, le « fiancé » de Rose.
Un millionnaire qui s’empare d’un enfant pour monter dans un canot de sauvetage. Pour survivre, égoïstement.
Tout ce qui se passe en ce moment avec le coronavirus ne devrait pas vous surprendre si vous êtes copywriter.
Un bon copywriter connaît l’âme humaine, sa noirceur, son dark side comme on dirait dans Star Wars. Son ombre si on suit Carl Jung, un des pères de la psychologie analytique.
Carl Jung et l’ombre
« Le point de départ est simple : la plupart des hommes ignorent leur ombre. […] Le plus souvent elle est projetée dans des troubles somatiques, des obsessions, des fantasmes plus ou moins délirants, ou dans l’entourage. Elle est « les gens », auxquels on prête la bêtise, la cruauté, la couardise qu’il serait tragique de se reconnaître. Elle est tout ce qui déclenche la jalousie, le dégoût, la tendresse »
Merci Wikipedia pour ce rappel sur la part d’ombre de chacun.
Pourquoi est-il important de vous intéresser à la psychologie humaine, à la nature humaine ?
Sans cela, vos pages de vente seront angéliques, trop positives. Or, l’être humain ne fonctionne pas comme ça.
Bien sûr, nous aimerions tous un monde en paix, fait de collaboration, de solidarité et de beauté… mais ce vœu pieux n’est pas réaliste. #MissFrance
A titre personnel, je n’y crois pas.
Parce que j’étudie l’Histoire du monde, parce que les leçons sont là, parce qu’il existe un équilibre dans la Force…
Je ne peux que vous inviter à devenir un observateur de la Nature Humaine pour améliorer vos contenus de vente.
Comment utiliser l’ombre quand vous écrivez ?
De nombreux copywriters ont envie d’écrire avec des mots positifs, de penser positif, car ils attendent le meilleur des humains.
(Mais l’étude de référence sur les messages positifs VS les messages négatifs de O’Keefe, assez complète, montre que les gens ne sont pas vraiment plus réceptifs aux messages positifs qu’aux messages négatifs…)
Alors que faire en tant que copywriter ? Être naïf et angélique et prier pour qu’un lecteur achète vos produits, ouvre votre newsletter, télécharge votre app ?
Prenez l’exemple de médias : ils capitalisent sur les mauvaises ondes depuis des décennies pour booster leurs audiences. Mauvaises nouvelles, bons profits pour eux… C’est désespérant ? C’est triste ? C’est.
En tant que copywriter, vous ne pourrez pas toujours avoir le luxe de porter un jugement sur ce qu’il se passe.
Mais vous pouvez le choix d’être efficace dans la rédaction de vos messages.
Quand j’écris des pages de vente, je suis toujours obligé de penser au côté les plus sombres de l’Homme, même si ça ne me fait pas plaisir.
J’utilise souvent les 7 pêchés capitaux, c’est une bonne check-list.
J’ai rarement recours à la gourmandise…
En revanche, les 6 autres pêchés capitaux vous aideront toujours à trouver des idées pour bien rédiger le bloc « douleur » de vos pages de vente, ou le bloc « bénéfices ».
- La colère
- L’avarice (parfait pour la niche « make money »)
- L’envie (avoir plus que le voisin, mieux, la jalousie)
- L’orgueil (l’idée de mieux, l’idée de plus, de sortir du lot, d’être unique)
- La paresse (simple, facile, rapide)
- La luxure (hihi)
La Nature Humaine n’est pas uniquement sombre, non, bien évidemment.
Elle est duale. Mais vous vous passeriez à côté de belles ventes si vous n’acceptiez pas cette ombre…
Je vous invite à regarder l’interview de Maître Robert Greene sur le sujet !
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Sélim, copywriter noir et blanc
